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L'interview de Laetitia

 

Laetitia lumbroso

Nous inspire

 
 
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Décris-nous tes facettes !
-
Je m'appelle Laetitia, j'ai 42 ans, je suis maman d’une grande tribu

: quatre filles

!

Je suis entrepreneure, j’ai une marque d’accessoires de mode. Je suis Poisson,

ascendant Balance. J’adore les mathématiques et la musique classique.


Parle-nous de cette jolie marque, d’Estrëe ?
-
D’Estrëe, c’est une marque d’accessoires créée en 2016. L’idée est de proposer

des produits très qualitatifs, avec un sourcing local, et un retour au travail de la

main.

On a démarré par les chapeaux, puis la maroquinerie a suivi, et dernièrement les bijoux.

Notre atout, c’est une vraie identité de style

, c’est le cœur de la marque.

On est distribués dans beaucoup de points de vente, partout dans le monde.

Notre ambition maintenant est de nous développer plus encore à l’international

et de nous affirmer sur le digital, tout en continuant de nous sourcer de manière

responsable.

 
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‘‘Notre atout, c’est une vraie identité de style’’

 
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Raconte-nous comment tu en est arrivée là ?
-
J’ai un parcours école de commerce assez classique, et j’ai également fait une

école de mode. J’ai travaillé 15 ans pour des grandes maisons, notamment dans le

luxe.

Quand j’ai eu 38 ans, je me suis dit qu’il fallait absolument que je monte ma

propre histoire

.

Là, j’ai rencontré Géraldine, et on a eu un coup de foudre

professionnel. On s’est associées, et on a monté d’Estrëe.


Pourquoi avoir choisi l’entrepreneuriat

?
-
Tout d’abord, c’était une envie qui venait depuis longtemps.

J’avais toujours un

business plan

.

A chaque congé maternité, à chaque rencontre, ... j’avais envie de

créer quelque chose.

A partir de mes 20 ans, c’était en moi.

Mais aussi, il y a l’âge. Je me suis dit que si je ne le faisais pas avant 40 ans je ne le

ferais jamais

. Je serais trop confortablement installée dans les grandes boîtes à

travailler dans des conditions assez géniales.

C’était le bon moment pour partir.

Donc à 38 ans j’ai démissionné. Je ne savais pas encore pour quoi.

Je me suis dit

:

«

je m’en vais, et puis on verra bien

».

 
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‘‘

J’avais toujours un

business plan

’’

 
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On ressent comme s’il s’agissait d’une sorte d’urgence...
-


Oui, c’était l’aventure, le besoin de sortir de cette routine.

L’envie de créer

quelque chose, d’être 100% maître de mes décisions.

De travailler plus sur

l’efficacité que sur la politique qu’on trouve parfois dans ces grands groupes.

Penses-tu qu’il y a un âge pour se lancer

?
-
Je pense qu’il y a des étapes de vie. Quand on a 20 ans, on n’a pas forcément d’accroches personnelles, on donne tout pour sa société. On créée son début de carrière.

Quand on a 30 ans, on a ses premiers enfants. C’est comme une grande machine où l’on essaie de sécuriser, on construit au fur et à mesure.

A 40 ans, les enfants sont plus grands.

J’ai adoré les 20 ans, j’ai adoré les 30 ans, et je préfère encore plus les 40 ans!

Aujourd’hui je suis alignée, ça correspond à un équilibre.

Je n’ai pas peur, il n’y a rien de grave: on fait des accessoires, de beaux produits.

Je me fie beaucoup à mon intuition. Je me projette avec ambition, mais j’ai confiance dans les éléments ! Et pour l’instant ça fonctionne plutôt bien !

 
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J’ai adoré les 20 ans, j’ai adoré les 30 ans, et je préfère encore plus les 40 ans

!

 
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Quelle est la femme qui t’inspire

?
-
Simone Weill, pour son parcours tellement exemplaire en tant que femme, que

mère, que femme politique, que moteur...

Elle représente pour moi vraiment la

femme forte, avec un tel courage, une telle détermination, dans un contexte où la

place de la femme n’était pas celle qu’elle est aujourd’hui…

Elle a fait faire un

énorme pas à la cause féminine.

Quel est ton moteur entrepreneurial

?
-
J’aime beaucoup accompagner des étudiants ou de jeunes entrepreneurs en

amont de leur projet. Je leur apporte un regard extérieur.

C’est un moment de

partage où je reçois autant que j’apporte.

En tant qu’entrepreneur, on ne peut pas rester dans sa bulle

comme on le fait parfois

quand on est salarié.

Depuis que je suis entrepreneure, cela fait 4 ans, je n’ai

jamais rencontré autant de monde. Quand on est un peu seul à la tête de son

entreprise, ces rencontres sont essentielles pour avancer, avoir du recul sur soi,

se challenger.

On peut vraiment dire que l’entrepreneuriat m’a apporté du sens, des rencontres,

et beaucoup de joie

!

 
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“En tant qu’entrepreneur, on ne peut pas rester dans sa bulle”

 
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Comment fais-tu pour relâcher la pression

?
-
L’un des moments où je me détends, c’est quand je fais des exercices de

mathématiques

avec ma fille qui est en Seconde. Le niveau devient intéressant...

Je suis obligée de me concentrer, et j’oublie tout ce qu’il y a autour. Ça marche

bien pour se vider la tête

!

J’aime aussi beaucoup écouter mes enfants faire de la musique classique.


Quelle est ta relation avec le parfum

?
-
C’est ultra-personnel

! J’ai un parfum d’été, et un parfum d’hiver.

Je mets mon parfum avant de partir le matin, et je suis prête

!

Quand il fait froid,

mon parfum d’hiver est comme un cocon. C’est aussi une signature forte, boisée,

qui contraste peut être un peu avec mon côté léger et souriant, et j’aime bien ce

paradoxe.

Mon parfum d’été est plus frais, il peut changer. Il est plus dans l’envie, dans

l’impulsion.

Je me parfume avant tout pour moi

, pour mon cocon personnel.

Je me parfume

sur la peau, pas sur les cheveux. C’est un vrai geste de l’intimité.