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L'interview de Veronica Susman

Veronica Susman est une “Marcelle” authentique, engagée dans une mission vers un monde plus collectif et plus beau.

 

VERONICA SUSMAN

nous inspire

 

Veronica Susman est une entrepreneure ouverte et cosmopolite. Après 18 années passées dans la grande distribution, elle décide de se libérer des lourdeurs des grosses organisations, et de construire son propre projet pour prendre sa part au monde.

Elle fonde en 2020 une marque de beauté engagée, La Crème Libre. La marque propose des soins 100% naturels, made in France, à recharger, mais elle innove surtout avec sa démarche pédagogique qui amène à repenser sa consommation sans bouder son plaisir.

Armée d’un bon sens pragmatique et d’un sourire solaire, cette femme rayonnante incarne un mouvement collaboratif à l’énergie contagieuse, centré sur l’essentiel et porté par un idéal.

Veronica est une “Marcelle” authentique, qui partage avec nous dans cet échange son approche des notions d'ambition et d’engagement, et sa vision d’une féminité naturelle.

 
 

Qui es-tu Veronica ?

Je m’appelle Veronica. J’ai 45 ans, et je les assume. Surtout parce que grâce à La Crème Libre, on les voit pas ! Non, je rigole ! Mais, heureusement pour moi, j’ai une génétique qui aide beaucoup. Je remercie ma mère et la Crème Libre !

Je suis Argentine, ce qui me définit un peu: je suis très cosmopolite et très ouverte au monde, à la rencontre. Pour moi, il y a pas de frontières. Je viens d'un pays qui est issu de l'immigration, et je suis moi-même une immigrée dans l'autre sens. Une vraie citoyenne du monde !

C’est peut-être pour ça aussi que j'essaie de construire des projets qui contribuent à l'avenir de de tous, parce que je ne crois pas qu'il y ait de frontières, surtout quand on parle d'écologie. Certains problèmes aujourd'hui se limitent à certaines régions, mais à terme, c’est notre planète à tous qui est concernée...

Quoi d'autre ? Je ne me prends pas trop au sérieux. J'essaye toujours d'être très focus sur les solutions, pas sur les problèmes. En réalité, j'adore les problèmes ! Parce que ça me fait réfléchir. J’aime trouver de nouvelles solutions, de nouvelles façons d'y réfléchir. Etudier une situation et lui trouver des aspects desquels on ne s’attendait pas.

 
 

Comment es-tu passée de la grande distribution à l’entrepreneuriat ?

Aujourd'hui, je suis entrepreneure dans la beauté, alors que je n’ai pas fait mon parcours dans ce secteur. Je trouve très intéressant de créer des passerelles entre les différents secteurs d'activité, les différents marchés. Il me semble que sinon, on ne fait que reproduire des modèles existants.

En France, il est compliqué de changer de trajectoire dans sa carrière. Quand je me suis questionnée sur mon avenir, et que j’envisageais de quitter les grands groupes après 18 ans de salariat, j’ai rencontré un certain nombre de recruteurs qui cherchaient un clone exact de la personne qui venait de quitter son poste. Ils voulaient cocher des cases, comme sur une liste de courses. Le problème, c’est que si tu veux que les choses changent, il faut impliquer des personnes qui sont au moins un peu différentes, et qui apportent un nouveau regard, d’autres angles de lecture.

Ayant fait ce constat, je savais que je voulais créer un projet à partir de rien, mais je ne savais pas comment m’y prendre. J’ai réalisé qu’il fallait que je dois à la tête du projet afin de m’embaucher moi-même !

Entrepreneure, je savais que j’en étais capable. Le défi est excitant, et j’ai l’expérience du travail en mode projet avec un esprit « problem solver ». J’ai ressenti une puissante envie de construire. J’avais appris beaucoup de choses en étant salariée dans des grosses structures, mais j’ai fini par manquer de sens. Je m’arrachais les cheveux de tout ce temps perdu inutilement dans les lourdeurs de l’organisation.

Après, tout n’est pas facile tous les jours. Pour moi, l’entrepreneuriat c’est comme un marathon, mais en même temps une course de haies ! Il faut tenir sur la durée et apprécier surmonter des obstacles. C’est ce qui rend l’aventure trépidante.

Je construis tous les jours, et tous les jours je suis en phase avec mes valeurs.

 
 

Comment gères-tu ton énergie ?

De l’énergie, j’en ai beaucoup. Je travaille à la canaliser car sinon je suis capable de partir dans tous les sens.

J’arrive encore à m’impliquer dans tous les dossier de mon entreprise. Le soir, je suis épuisée, mais c’est une fatigue saine. Je suis toujours régénérée le lendemain. Quand j’étais salariée, je ressentais un véritable épuisement, couplé à de la démotivation. Je manquais d’un objectif qui me porterais, qui me dirait « ça vaut la peine ».

Je me ressource en famille, ma plus grande source de reprise d'énergie. Mon chez moi est mon cocon où je me recharge avec mon mari et ma fille.

Cependant, je n’arrive pas tout le temps à débrancher. C’est compliqué de couper quand on est entrepreneur. En plus, je suis comme ça : j'ai du mal à lâcher si je ne suis pas allée jusqu'au bout.

Je continue à rêver boulot, même en vacances, mais tout me nourrit, tout m’inspire, même quand je me promène ou quand je regarde la télévision. Mon cerveau est connecté en permanence.

Pour moi, la meilleure façon de se recharger, c’est d’avoir conscience de l’objectif de ce que l’on fait, et pourquoi on le fait.

Et puis, il faut pratiquer le lâcher prise.

Un bon binôme, ça aide ! J’ai un super binôme dans mon équipe, et on se ressource beaucoup toutes les deux. Savoir que l’on n’est pas seul est essentiel, même dans les petites organisations comme la nôtre. Et pouvoir te dire que tu as le droit d’avoir un coup de mou, que tout ne tient pas qu’à toi. C’est un aspect que j’ai appris avec la maternité. On ne sauve pas des vies, il y a d’autres choses qui sont essentielles. Prenons du recul !

 
 

Quelles sont tes priorités ?

Mes priorités aujourd’hui sont ma famille, ma fille, mais aussi moi-même. Il ne faut jamais s’oublier. Parfois, on est tellement investi pour les autres, qu’on délaisse l’importance de regarder ce que l’on fait. C’est important de réaliser que notre passage doit servir à quelque chose. Qu’on a semé même un tout petit grain, mais qu’on n’a pas été sur terre qu’en promenade.

On n’est pas obligé de porter une mission qui va changer le monde, mais il faut participer au collectif. Superman ne va pas venir demain pour sauver la planète! C’est l’ensemble des petites missions que chacun va mener qui la sauveront. Je crois profondément en la puissance du collectif.

Je trouve que les marques ont leur pleine responsabilité dans ce mouvement. On demande beaucoup aux consommateurs, mais nous, les marques, devons les accompagner avec pédagogie, et en arrêtant de les culpabiliser. Chacun fait de son mieux. On subit trop de jugement de la société. Et on reçoit des messages contradictoires en permanence. Tout le monde aimerait manger bio, mais tout le monde n’en a pas les moyens !

L’important, c’est comment chacun, avec les moyens dont il dispose, peut travailler à sa mesure pour que l’on aille tous dans le même sens, pour arrêter l’inertie et porter le mouvement.

Notre jeune marque n’a pas la prétention d’enclencher toute seule ce mouvement, mais elle participe à son niveau au collectif, sans se limiter à l’analyse obsessionnelle de sa rentabilité.

 
 

“Il ne faut jamais s’oublier.”

 
 

Quelle est ton ambition ?

Mon ambition, elle est à plusieurs niveaux. Il y a la grande ambition, celle de porter une mission qui nous dépasse. Si on n’a pas cette ambition, eh bien on ne fait rien. C’est presque de l’idéalisme, mais il faut le compléter d’objectifs réalistes pour être pragmatique. Cela ne sert à rien de porter une ambition si elle doit te mener à l’échec.

Il faut de petites victoires tous les jours, plein d’objectifs intermédiaires sur le chemin de sa grande ambition. Ils fournissent de l’énergie et des raisons régulières de célébrer l’avancement ! Chaque petite victoire me ressource et me relance, comme un petit bonus dans un jeu vidéo.

On a souvent une image négative de l’ambition, voire arrogante. Pour moi, l’ambition, ça n’est pas vaincre en écrasant tout sur son chemin. Si pour réaliser son ambition, on doit être tout seul, cela n’a aucun sens.

Au contraire, avoir une grande ambition, si elle est vertueuse, cela n’a rien de négatif. Il s’agit de se donner les moyens de porter sa mission. C’est conquérir sa liberté en quelque sorte ! Et sans empiéter sur celle des autres.

 

Peux-tu nous parler de féminité ?

Je n’aime pas les cases, je crois en l’individu. Je suis aussi anti-minorités parce que sinon je rentrerais dans tellement de communautés ! La femme, l’immigrée, la petite en taille… Tout dépend de l’angle de vue, et selon moi les communautés nous éloignent et nous bloquent.

Nous sommes dans un système de parties interconnectées, et chacun a son rôle à jouer. C’est là que réside tout l’intérêt de nos différences.

Je crois beaucoup à cette richesse. Je porte du parfum de temps en temps. Je ne coche pas toutes les cases de la féminité conventionnelle. Je ne porte pas de talons alors que je suis petite… Je n’aime pas les cadres. Je suis rarement en jupe, je préfère le confort. Je ne me maquille pas. Pourquoi irais-je faire semblant d’être une autre personne ?

Pour moi, la féminité c’est une sorte de déguisement qui travestit les femmes, souvent pour répondre à un problème de confiance en soi, et à la nécessité d’émettre un image parfaite. Les réseaux sociaux sont le summum de ce diktat qui impose de montrer au monde que tout va bien et que notre vie n’est qu’un succès.

Personnellement, je ne suis évidemment pas parfaite, mais je ne me prends pas la tête. Si j’ai envie de me maquiller ou sortir le grand jeu, je le fais mais c’est pour le plaisir de jouer de temps en temps cette féminité !

Si on enlevait tous ces codes conventionnels, tous ces déguisement, qu’est ce qui ferait la différence réelle entre un homme et une femme ? Ce qui est intéressant, c’est la féminité naturelle, celle qui vient de la nuit des temps.

Enfin, chez moi, c’est mon mari qui bricole, mais c’est juste parce que j’ai deux mains gauches…!

 
 

“ La plus grande ambition, c’est conquérir sa liberté.”

 
 
 

La fragrance Marcelle Dormoy qui correspond à Veronica ?

Nous sommes fières que Veronica aime Gemma Veneris, notre fragrance confiante formulée pour la femme déterminée dans son ambition.

Audacieuse, elle s’affirme par des idées toujours plus engagées et visionnaires.

Une signature florale et boisée à l’élégance sensuelle, qui affirme celle qui la porte d’une aura de confiance, envoûtante et élégante.

La note de tête fraîche et confiante est pleine de caractère, et parle directement aux amatrices de fragrances élégantes et signées, ces personnalités à la signature charismatique. C’est en s’ouvrant que le parfum va révéler des notes florales plus tendres, suivies d’un sillage boisé ambré des plus sensuels.