Chaque matin, après avoir promené mon chien, j’essaye d’écrire à ma table en bois pendant 3 ou 4 heures. Je ne travaille pas toujours sur un livre en cours — ça peut être sur des articles ou des paragraphes sans destination précise, que j’essaye de sculpter. Mais le matin est ma période de travail littéraire (et de réponse à des mails).
Ensuite, je rejoins parfois le reste de mon groupe Catastrophe pour avancer sur notre projets communs, musique, documentaire, communication… On a toujours quelque chose en cours.
Puis généralement, je retourne à un travail plus intellectuel, je lis, j’écoute un podcast, regarde un film. Je cours. Je dors.
Je lis énormément depuis l’enfance. Écrire a coulé de source, comme une manière de répondre aux livres lus. Mais ne faire qu’écrire m’anesthésie : je trouve un équilibre physique et psychique en pratiquant aussi la scène, en apprenant à danser, à chanter. En travaillant des projets plus collectifs aussi, pour n’être pas asphyxié en soi-même.