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L'interview de Catherine Dupon

Catherine est une “Marcelle” libre, qui partage avec nous son approche d’une audace au féminin engagée dans son expression juste et authentique.

 

cATHERINE DUPON

nous inspire

 

Catherine Dupon est une entrepreneure créative et pointue. Après 25 années passées à travailler pour de grandes maisons de couture à Paris, c’est désormais depuis les Etats-Unis qu’elle invente un nouveau modèle de mode “Remade in the USA” qui porte plus de sens.

Cette experte de la mode est bien consciente de la pollution que génère la production de vêtements. Elle a souhaité créer une marque qui porte un message clair, qu’elle a nommé Modeste. Dans ses créations, elle repense autrement des vêtements de seconde-main ou des fins de séries et retravaille la forme ou la coupe.

Sa base de travail? Principalement des pièces iconiques américaines pour Homme car ils disposent de belles largeurs de tissus… Le résultat: des collections confidentielles de pièces au design unique que les parisiennes s’arrachent.

Cette touche-à-tout créative ne s’arrête pas à cette réussite. Sans cesse dans la réinvention d’elle-même, Catherine est une “Marcelle” libre, qui partage avec nous son approche d’une audace au féminin engagée dans son expression juste et authentique.

 
 

Qui es-tu Catherine?

Je m’appelle Catherine Dupon. J’ai 56 ans. J’ai trois grands garçons.

Je suis Belge mais Parisienne de cœur pour y avoir vécu et travaillé pendant 25 ans. Je vis aujourd’hui aux Etats-Unis. 

 
 

Peut-on dire de toi que tu es bien alignée avec toi-même ?

Aujourd’hui oui, mais le cheminement fut long…

J’ai démarré mon parcours professionnel en tant qu’avocate en droit familial en Belgique. Je ne m’y épanouissais pas du tout!

Une première « expatriation » à Paris m’a emmenée, par le biais d’un master en marketing, sur les terres de la mode. J’ai travaillé pour Karl Lagerfeld, Ralph Lauren, et Barbara Bui en tant que responsable commerciale.

Je m’y sentais bien mais inconsciemment, dans une réelle frustration de conception, de création, de design. 

Une opportunité s’est présentée : j’ai repris la direction artistique d’un atelier fabriquant des vêtements de cuir sur mesure pendant 5 ans. Là j’ai enfin pu exprimer toute mon agitation créative! 

 
 

Quels ont été tes plus gros défis à affronter?

Mes deux expatriations ont été de sacrés challenges.

Suivre mon mari d’abord à Paris depuis Anvers où nous habitions, et ensuite de Paris au Maryland, sur la côte Est des Etats-Unis fut un réel bonheur et à chaque fois, un vai projet de couple.

MAIS, j’ai dû, me réinventer. Je ne souhaitais surtout pas être « femme d’expat ». 

 
 

“J’ai dû à chaque fois me réinventer.”

 
 

Peux-tu nous raconter un projet dont tu es fière ?

La mode fut mon monde pendant 25 ans. Mais le monde a changé et la planète se meurt, parce que la mode, parmi d’autres facteurs, y est pour grand-chose.

Fan de friperies et de vide-greniers, j’ai toujours porté des pièces de seconde-main. Parfois, je les transformais, les remettais au goût du jour.

Jusqu’au jour, où j’ai créé Modeste, Remade in USA  « une marque française de vêtements basiques revus et corrigés en Amérique ». Je me suis donc lancée dans l’upcycling!

Modeste parce qu’il s’agit de mode. Modeste parce que je travaille à l’Est des USA. Modeste car je transforme des vêtements issus de fins de série ou de seconde-main qui ont, par essence, été créés par d’autres avant moi et qu’il me semble utile de ne pas l’oublier et de faire donc preuve d’humilité. Modeste parce que c’est le prénom de mon grand-père paternel. Old is the new new! 

 

Comment se manifeste ton ambition ?

J’ai longtemps eu peur de l’ambition car elle est intrinsèquement liée au domaine professionnel. Et je voulais réussir ma vie de maman et de femme aussi.

J’avais l’impression que trop en vouloir au niveau de mon boulot sacrifierait le reste.

J’ai beaucoup travaillé, honoré bon nombre de déplacements. Cependant après la naissance de chacun de mes enfants, j’ai pris un congé parental d’un an. Ça limite forcément l’ascension professionnelle. Mais je n’ai aucun regret.

En revanche, aujourd’hui, avec l’âge et donc le recul, et les enfants devenant adultes, j’ai la précieuse liberté d’envisager l’ambition sous un angle totalement différent. Être ambitieuse à ce stade, c’est devenir audacieuse ! 

 
 

“ J’ai la précieuse liberté d’envisager l’ambition sous un angle différent.”

 
 
 

Quelle est ta propre définition de l’audace ?

Réaliser un rêve et faire fi du regard des autres. L’audace féminine est puissante.

Je viens d’en faire l’expérience en me lançant dans le « mannequinâge ». J’ai suivi une formation auprès du top model Coco Rocha à New York cet hiver. Et j’ai depuis signé dans deux agences de mannequins silver.

La route est encore longue. Mais l’âge, mon âge me permet toutes les audaces. C’est boostant, joyeux et libérateur !

Finalement, en me donnant la permission de me réinventer à nouveau, je suis aussi dans l’upcycling de moi-même. Old is the new new! 

 

Que représente la féminité dans ton quotidien?

Mon quotidien au féminin est peuplé de mode modeste, de style sans doute inné, de déco lumineuse, de détails insignifiants mais très importants, de mental très agité, de doutes perpétuels, de hauts bien hauts, de bas très bas.. Mais le tout saupoudré de joie et du bonheur d’être en vie! 

Quant au parfum, c’est pour moi une signature très intime. Il vient sublimer un corps ou un vêtement. C’est un bonus, un moyen d’expression au langage silencieux mais significatif de la personnalité de chacun.

Gemma Veneris fut un coup de foudre lié à son côté un peu rétro. Il me rappelle certaines senteurs présentes dans la salle de bain de ma grand-mère. On me dit souvent : “oh tu sens bon!” J’en rosis de bonheur à chaque fois. 

 

Quelques liens pour en découvrir plus sur l’univers créatif de Catherine:

L’e-shop Modeste: cliquer ici

Son portefolio de mannequin “silver”: cliquer